
En cas d'appel au 114 pour une urgence vitale, la chaîne de secours est immédiatement activée. Derrière cette mécanique bien huilée se cache une coordination complexe entre les centres de régulation, les équipes sur le terrain et les services hospitaliers. Mais face à une hausse constante des appels et à un manque de moyens humains, ce maillon essentiel du système de santé est aujourd’hui mis à rude épreuve.
La Docteure Pritty Bossoondyal, Acting Director Emergency Services, explique qu’il existe deux types d’ambulances. D’un côté, les ambulances du SAMU (service d'aide médicale urgente) sont composées d’un médecin, d’un chauffeur et d’un aide-chauffeur. D'autre part, les ambulances hospitalières non médicalisées, qui n’embarquent aucun médecin, mais uniquement un chauffeur et un aide-chauffeur formés aux gestes de premiers secours. Autre élément préoccupant : « En journée, 11 ambulances du SAMU sont disponibles, mais ce chiffre tombe à seulement 6 après 16 heures », précise-t-il.
La Docteure Pritty Bossoondyal souligne également un manque de personnel dans les services d’urgence. Elle ajoute que des formations sont actuellement dispensées, mais qu’elles nécessiteront du temps, car il en va de la vie des patients.