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Shane: Le 09/06/2025 à 14:19 | MAJ à 09/06/2025 à 14:25
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Publié : Le 09/06/2025 à 14:19 | MAJ à 09/06/2025 à 14:25
Par : Shane

L’introduction d’une indemnité pour les ministres délégués (Junior Ministers) suscite de vives réactions sur l’échiquier politique. Le gouvernement prévoit d’amender la National Assembly Allowances Act afin d’inclure ces nouvelles fonctions dans le dispositif légal d’indemnisation. Ces changements seront appliqués rétroactivement à partir du 22 novembre 2024.

Au lieu de maintenir les traditionnels Parliamentary Private Secretaries (PPS), l’exécutif a fait le choix de nommer dix Junior Ministers affectés à divers ministères pour assister les ministres dans leurs responsabilités administratives. Contrairement aux PPS, dont les indemnités sont prévues par la législation en vigueur, les Junior Ministers ne disposaient jusqu’ici d’aucun cadre légal concernant leur rémunération.

Des voix au sein même du gouvernement expliquent que cette réforme législative est nécessaire, car la structure administrative a évolué : les PPS n’existent plus. Il devient donc nécessaire, selon eux, de modifier la loi pour l’aligner sur cette nouvelle réalité politique.

Padma Utchanah, présidente du Ralliement Citoyen pour la Patrie, reconnaît que la Constitution autorise la nomination de ministres délégués. Toutefois, elle déplore l’absence de cadre législatif clair concernant le financement et les dépenses liées à ces fonctions. « Les amendements annoncés permettront certes de régulariser leur rémunération, mais cela ne justifie en rien l’utilité de ces postes », insiste-t-elle.

Pour Padma Utchanah, les Junior Ministers, tout comme les PPS auparavant, représentent une charge budgétaire superflue. « On a souvent réclamé la suppression des PPS. Il en va de même aujourd’hui pour les Junior Ministers. Ce sont des dépenses qui pourraient être évitées, surtout quand d’autres priorités nationales nécessitent des investissements urgents », soutient-elle.