La présidente de l’Union des artistes, Joëlle Coret, ne mâche pas ses mots. Réagissant au budget 2025/2026, elle déplore qu’aucune mesure concrète n’ait été annoncée pour améliorer la situation de précarité des artistes, aussi bien à Maurice qu’à Rodrigues.
Parmi les attentes majeures du secteur, elle cite l’instauration d’un véritable statut professionnel de l’artiste, incluant des cadres légaux clairs, tels que l’accès à la pension universelle. « C’est un combat que nous menons depuis des siècles », affirme-t-elle.
Joëlle Coret regrette qu’au fil des gouvernements successifs, le secteur artistique soit relégué au second plan, alors qu’il pourrait, selon elle, devenir un véritable pilier de l’économie mauricienne. Elle est au micro de Vanessa Mathews Saramandif.

Joëlle Coret estime que seule une collaboration étroite entre les autorités et les acteurs du secteur artistique, soutenue par une réelle volonté politique culturelle, permettra de sortir les artistes mauriciens de la précarité.