Le secteur de la santé connaîtra de nombreux changements selon les mesures budgétaires annoncées par le Premier ministre et le ministre des Finances.

Des amendements à la Food Act sont prévus afin de garantir que les tests biosanitaires puissent être réalisés sur place, ce qui permettrait de diminuer considérablement le temps d'obtention des résultats.

Les patients admis dans les institutions de santé publiques se verront désormais remettre un dossier médico-administratif détaillé qui les informera du diagnostic de leur maladie, du traitement prescrit, des examens médicaux réalisés, ainsi que de la suite du traitement incluant les rendez-vous, les symptômes à surveiller et les contacts d'urgence.  Un système de communication familiale sera également mis en place pour transmettre des informations sur l'état de santé des patients hospitalisés à une personne désignée au préalable, qui pourra ainsi rencontrer les médecins traitants.

Les services offerts dans les institutions de santé publiques seront soumis à un audit clinique basé sur des protocoles établis.

Chaque hôpital disposera d'un bureau de facilitation pour les patients, service assuré par des « patient navigators » dont la mission sera d'aider les patients à s'enregistrer, à prendre rendez-vous et d'assurer les soins subséquents. Par ailleurs, une hotline permettra de recueillir de manière transparente les doléances des patients.

Cinq centres dédiés au diabète seront installés progressivement dans les hôpitaux régionaux.  Les patients pourront ainsi bénéficier de soins spécialisés incluant des diététiciens.

Les personnes âgées de 50 ans et plus pourront bénéficier d'un dépistage du cancer du côlon.

L’hôpital de Flacq sera doté de services de cardiologie, d’ophtalmologie et de neurochirurgie afin de réduire les délais d'attente pour les soins spécialisés.